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La recherche scientifique sur la schizophrénie progresse.   

Les avancées technologiques dans les sciences cognitives, l’imagerie cérébrale et la biologie moléculaire permettent d'améliorer la compréhension des mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent les troubles psychiatriques.
Ces progrès des connaissances et de la compréhension des causes et des mécanismes impliqués ouvrent de nouvelles voies thérapeutiques.
L'objectif est aujourd'hui la mise au point de thérapies innovantes et personnalisées adaptées à chaque patient.
 

La France malheureusement investit peu dans la santé mentale

La santé mentale ne représente qu'une part très faible des investissements de recherche de santé - 2 à 4% contre par exemple 7% au Royaume-Uni.  Un budget sans rapport avec les enjeux sanitaires.

Retour sur 10 ans d’expérience des Centres Experts Schizophrénie


La revue "L’Encéphale" a publié en octobre 2018 un article résumant les découvertes faites par les chercheurs travaillant au sein de ce réseau porté par la Fondation FondaMental

Voici les principales conclusions : 
Le syndrome métabolique reste deux fois plus fréquent dans la schizophrénie qu’en population générale et n’est pas correctement pris en charge
>> La prise en charge des paramètres métaboliques (prise de poids, hypertension, cholestérol…), de l’alimentation et de l’activité physique devrait être renforcée.

Des troubles cognitifs spécifiques ont été identifiés chez les patients consommateurs de benzodiazépines (Valium, Xanax, Lexomil ...) et chez les patients présentant une inflammation périphérique. Des spécificités liées au sexe ont également été observées ;
>> Tous les patients devraient bénéficier d’une évaluation neuropsychologique au début de leur trouble, après stabilisation sous traitement, puis de façon plus espacée au cours de leur suivi.
>> La remédiation cognitive doit être plus largement proposée chez les patients présentant des troubles cognitifs.
>> La balance bénéfice/risque de la prescription de benzodiazépines doit être réévaluée régulièrement au regard de son impact notamment sur la cognition.

La dépression comorbide reste très fréquente, elle est associée à une diminution de la qualité de vie et à une augmentation de la dépendance nicotinique chez les fumeurs. Prendre en charge la dépression et les symptômes négatifs pourraient fortement améliorer la qualité de vie des patients ;
>> La dépression reste sous-diagnostiquée et doit faire l’objet d’une évaluation systématique et d’un traitement spécifique.

Le délai à l’instauration du traitement est plus long pour les schizophrénies se déclenchant avant 19 ans et chez les consommateurs de cannabis.
>> Le dépistage du trouble et le traitement devraient être renforcés chez les adolescents et les consommateurs de cannabis.

L’adhésion au traitement est diminuée chez les patients rapportant un ressenti subjectif négatif du traitement, indépendamment de la prise de poids ou d’un syndrome extrapyramidal.
L’’akathisie (impatiences, besoin irrépressible de bouger) est très fréquente et fortement associée à la polythérapie antipsychotique.
>> La monothérapie antipsychotique est recommandée autant que possible pour limiter les effets indésirables.

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