03 Septembre 2024
Inutile de tourner autour du pot : entre la valse des ministres de la santé, la crise de la psychiatrie, encore soulignée par la Fédération hospitalière de France, et les soubresauts de l’actualité, il est bien difficile de mettre en avant de bonnes nouvelles.
L'actualité de la psychiatrieLa Santé Mentale: sujet de désinterêt ?En dépit de soutiens publics (Philippe d'Ornano, président de Sisley Paris, Isabelle Carré...), la proposition de faire de la Santé mentale la Grande cause nationale pour 2025, ne reçoit qu'un écho limité : pour 13 millions de Français concernés par un trouble psychique, il n'y a à ce jour à peine 30 000 signatures sur la pétition grande cause nationale … Il manque peut-être la vôtre ? Signer et relayer la pétition. Feuille de route sante mentale : maigre bilan 6 ans aprèsSoyons honnêtes, cette feuille de route a donné lieu à quelques mesures importantes comme la mise en place du numéro national de prévention du suicide, le 3114. Mais pour la prise en charge des personnes concernées par la schizophrénie, rien de significatif n'a progressé. Comme nous le soulignions l'an dernier, le bilan est quasi vide de réalisations concernant les actions prévues dans la feuille de route en faveur du rétablissement des patients. Droits des patients : toujours des atteintesLe CGLPL - Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté - alerte - comme tous les ans - sur le non-respect des droits en psychiatrie dans son dernier rapport. Symptomatique du grand écart entre discours et pratiques : des patients en psychiatrie privés de sortie pendant le passage de la flamme olympique JO 2024. Le CGLPL a là aussi alerté le ministre de l’Intérieur sur le fait que les contraintes de sécurité dans le contexte des JO ne sauraient justifier que soient portées des atteintes systématiques et indifférenciées aux droits fondamentaux des patients en psychiatrie. Le Collectif poursuit ses actionsCommuniqué sur la clozapineCoordonnée par le Pr Hélène Verdoux et le Dr Alexis LEPETIT, une Task Force Clozapine propose de modifier les règles de prescription et de surveillance de la Clozapine. Cet antipsychotique n'est pas en France prescrit en 1ère intention alors qu'il peut être la meilleure option thérapeutique. Avec 22 associations d’usagers, collèges nationaux professionnels et sociétés savantes, nous avons signé le communiqué. Lutte contre la stigmatisation : retour sur les JDSLes JDS, Journées de la Schizophrénie, destinées à informer et à faire parler des troubles, ont eu lieu du 16 au 23 mars. De nombreux événements ont été organisés par Positive Minders, association organisatrice des JDS, dont une quarantaine d’événements virtuels regroupés sous le toit de « la Maison virtuelle de la psychiatrie et disponibles en replay. Rencontre avec des auteursNotre Collectif a organisé à Paris une rencontre avec 3 auteurs engagés pour changer la psychiatrie : Les "Schizawards", pour arrêter de se faire des films sur la schizophrénie
On le sait, le cinéma a une responsabilité majeure dans la construction de fausses croyances sur la schizophrénie. Réflexion nationale sur le changement de nom de la schizophrénieSous l’égide du CCOMS, nous sommes signataires de la tribune publiée dans le Monde “Supprimons le mot "schizophrénie", un terme stigmatisant et un diagnostic discuté ». L’objet de cette tribune est prioritairement de susciter un débat national, pluridisciplinaire, sur cette question et de mettre au cœur des pratiques professionnelles la prise en compte de l’impact stigmatisant de ce terme afin d’envisager un changement de terminologie. Le Collectif s'exprimeTémoignage sur notre siteMickaël souffre d’une schizophrénie depuis l’âge de 27 ans. Dans le cadre d’un Groupe d’entraide mutuelle (GEM), il soutient des personnes concernées et intervient bénévolement dans d’autres associations au bénéfice de personnes âgées ou en difficultés.
Le Collectif partageAppel à participation aux groupes de travail "REHAB POUR TOUS !"Depuis plusieurs années maintenant, la réhabilitation psychosociale se développe en France au service du rétablissement des personnes ayant un trouble psychique. Toutefois, trop peu d’usagers bénéficient encore de ce type de soins. Le Pr Nicolas Franck et le Dr Nicolas Rainteau lancent un mouvement pour lui donner plus d'ampleur et proposent à chaque personne intéressée de participer à des groupes de travail.
Pour les fratries : « Y’a un truc qui va pas »L’association Promesses propose un parcours documentaire conçu par et pour les fratries concernées par les troubles psychiques : " Y’a un truc qui va pas". Nous vous souhaitons une bonne rentrée et vous retrouverons en fin d'année pour une prochaine newsletter.CLIQUEZ ICI POUR CONSULTER NOS PRÉCÉDENTES NEWSLETTERS |
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