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Le suivi somatique est la prise en charge des maladies physiques qui coexistent avec la maladie psychique. Celui-ci est souvent défaillant pour les patients souffrant de schizophrénie.

Les maladies cardiovasculaires et celles liées au tabac représentent les principales causes de décès de personnes atteintes de schizophrénie. Un patient a deux à trois fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que la population générale.

Par rapport à la population générale, l’OMS a montré en 2015, que l’espérance de vie des personnes vivant avec des troubles psychiques était diminuée de 10 à 20 ans.

Le risque de mort prématurée dépend de plusieurs facteurs plus ou moins associés : le tabagisme, le régime alimentaire, l’obésité, le diabète, les effets indésirables des médicaments, le manque d’exercice.


La Fédération française de psychiatrie a publié, en juin 2015, des recommandations sur la prise en charge des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique (la schizophrénie est en page 9).

Téléchargez la brochure du Psycom sur les soins somatiques et la psychiatrie.


Les difficultés d’accès aux soins somatiques sont réelles aujourd’hui et s’expliquent par plusieurs raisons :
- Les troubles psychiques cachent les troubles somatiques : les idées délirantes, les troubles de la perception ou le déni de la maladie peuvent conduire le patient à négliger les symptômes physiques.
- La stigmatisation des patients : l’étiquette « malade psy » peut empêcher une personne avec un diagnostic de troubles psychiques arrivant dans un service d’urgence pour un problème somatique d’être soigné.
- Un manque de formation des médecins : certains psychiatres sont peu formés à l’approche somatiques. L’inverse est vrai pour les généralistes peu familiers des troubles psychiques.
- Un manque d’information des proches : les problèmes psychiques passent au premier plan et empêchent l’entourage de voir les problèmes somatiques qui peuvent leur être associés.
- Une prévention insuffisante : le dépistage est en général moins développé pour les personnes vivant avec des troubles psychiques.
- Une coordination mal assurée entre les différents soins : il y a souvent des ruptures dans la continuité des soins par défaut de coordination et de communication entre médecine de ville, service de psychiatrie et dispositif médico-social.

L'obésité est un risque majeur de maladies cardiovaculaires : il existe désormais des traitements, mais il est diffile d'y accéder. 
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