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Danielle Linossier est coordinatrice du pôle social et médico-social de Réha-Lise, le centre de réhabilitation psycho-sociale et de remédiation cognitive du département de la Loire implanté à Saint-Etienne. Elle pense que la mise en relation des usagers avec un réseau d’associations proposant des solutions d'accompagnement est indispensable à la réussite de leur projet de vie.

Entretien réalisé en mai 2017 par Jean-Bernard Gallois, journaliste.

Quels sont les besoins des personnes présentant des troubles psychiques ?

Les besoins des personnes présentant des troubles psychiques peuvent être multiples. Il peut s’agir de l’accès au logement, de l’accès à un travail ou à des loisirs. L’accompagnement proposé doit être traduit et modulable en fonction de leur état de santé. Et, bien sûr, il ne peut pas être le fait d’une seule institution. Il paraît indispensable de raisonner en termes d'accompagnement global et d’articuler le projet de soins et le projet de vie, d’où la nécessité de travailler en réseau pour répondre à ces besoins.


Comment est composé le réseau au sein de Réha-Lise ?

Le réseau est composé d’associations du secteur social, médico-social, de soignants, de représentants de familles et de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).


A quoi sert ce réseau ?

Ces différents acteurs se réunissent d'abord pour mieux se connaître, sachant qu’entre le secteur social, médico-social et sanitaire, les cultures sont différentes mais le travail complémentaire. Ils se réunissent aussi pour coordonner leurs actions. Actuellement, les participants travaillent sur le parcours des personnes. Pour donner un exemple, une personne hébergée dans un foyer souhaite changer d’établissement ou souhaite accéder à un logement individuel accompagné… Le fait que toutes ces institutions se connaissent et puissent travailler ensemble permet de trouver plus facilement des solutions et d'éviter les ruptures. un travail avec les différents secteurs de psychiatrie est également en cours sur l'évolution des besoins des patients et l'adéquation avec les dispositifs existants et les accompagnements proposés.

Combien d'associations font-elles partie du réseau ?

Aujourd'hui, nous travaillons avec douze associations présentes sur le département et des représentants des services de soins, de l'Unafam et de la MDPH.
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