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Carr thme ce qui ma aid

Stéphane

 Le bon diagnostic, le bon psychiatre ...

RonceGilles

Mon colocataire, qui a pris la décision d'appeler les secours ...

« La première fois, j’ai pris la décision d’aller à l’hôpital de moi-même. Mais la seconde fois, c’est mon colocataire qui s’est aperçu que je ne disais pas des choses cohérentes. Il a donc pris la décision d’appeler les secours. »

SouciCharlotte

Le théâtre m'a permis d'extérioriser mes émotions...

« Le théâtre m’a permis de me sociabiliser en arrivant sur Rouen et aussi d’extérioriser mes émotions. J’ai le projet de réaliser un court métrage sur la maladie et l’hospitalisation pour éventuellement permettre à d’autres malades de s’exprimer, sensibiliser le grand public et aussi matérialiser mon expérience pour y faire face. »

crocusOlivier

L'espoir de me reconnecter au monde tel qu'il est...

« Ce qui m'a le plus aidé pour affronter la maladie c'est l'espoir. Bien que j'aie fait plusieurs tentatives de suicide au début de la maladie, j'ai trouvé la force et l'espoir de me reconnecter au monde tel qu'il est. Il faut beaucoup de patience et aussi explorer des pistes afin de se comprendre et de comprendre la maladie elle-même.

La lecture m'a beaucoup aidé, en lisant des articles ou des biographies ou bien même des essais sur la schizophrénie. Cependant, peu parlent de la schizophrénie pseudo-affective, ce qui est à déplorer. J'ai donc entendu et vu des témoignages qui m'ont permis de comprendre les mécanismes de cette maladie.

Et il y a aussi le fait de voir qu'il y a pire que vous. Les malades sont souvent autocentrés autour de leur pathologie, je ne les blâme pas j'ai fait pareil. Toutefois, quand on vous place en hôpital psychiatrique public avec des malades chroniques et que vous êtes tout à fait lucide, vous comprenez bien vite qu'il y a pire que vous et donc qu'il ne faut pas se plaindre. »

fleur orangeJudith

Se distraire, rester occupée ...

« Je peux résumer ce qui a participé à mon rétablissement : se distraire, rester occupée : vie sociale active (participation à de groupes d’écrivains et de poètes), écriture, dessin, musique, natation, relaxation, méditation. Je me souviens de l’aspect positif des choses, je suis validée dans mes expériences par mes enfants et mes amis, j’entretiens mes amitiés, je suis soutenue en thérapie, je me lance des défis et je garde le sens de l’humour. »

Tulipe noireIsabelle

Des personnes qui m’ont parlé d’Intervoice ...

« Ce qui m’a le plus aidé, c’est ce que je me suis toujours dit que j’allais trouver une solution à ce problème. Même si les psychiatres ne me fournissaient pas de solutions, j’allais par moi-même trouver d’autres manières de résoudre ce problème. Ensuite, j’ai eu de la chance d’avoir des personnes qui m’ont parlé d’Intervoice et de lire ce livre de Paul Baker sur l’entente de voix et aussi d’entendre ce témoignage de Vincent Demassiet.
Du coup, je me suis sentie moins seule et j’ai compris que je pouvais trouver des solutions à ce problème. La clé est de ne pas rester seul et de rencontrer les personnes à qui on peut parler de cela sans être jugé. C’est vraiment le plus important. Et, à partir de là, la guérison peut commencer. J’ai toujours parlé avec une psychologue puisque j’en voyais une avant d’entendre des voix et j’ai continué et cela m’a fait énormément de bien.
Une autre chose qui m’a aidée aussi : en 2015, je suis tombée amoureuse et le fait de recevoir de l’amour, avec cela, les voix sont complètement parties. Ce n’est pas uniquement cela car depuis quelques mois, je travaillais sur mes émotions. Elles étaient déjà parties par intermittence quand je travaillais sur mes émotions et que je pleurais énormément. Le fait de pleurer, d’exprimer ma colère aussi a fait disparaître mes voix. J’avais compris à ce moment-là que les voix étaient bêtes. Tomber amoureuse était un peu comme la cerise sur le gâteau et les voix sont totalement parties. »

Bastien

Des techniques pour gérer mes voix ...

irisAline

Des professionnels à notre écoute...

« Ce que j’apprécie vraiment des professionnels, c’est d’être à notre écoute et de pouvoir nous aider à les aider, que ce soit moi ou mes pairs. C’est vrai que lorsqu’on est dans le rétablissement, qui s’apparente pour moi à la stabilisation, on peut plus prendre du recul. Et là, on peut aider le professionnel du soin ou l’animateur à nous aider de façon cohérente et pertinente, ce qu’on ne peut pas faire lorsqu’on est en crise. »

gentMichelle

Le Groupe d'entraide mutuelle...

« Je ne viens pas au Groupe d’Entraide Mutuelle tous les jours mais je participe à quelques activités. Et surtout, comme j’aime le bricolage, j’ai envie de proposer des aménagements à la salle commune, installer des choses. J’ai envie de coordonner les changements, de m’occuper de ce qu’il y a à faire et de dire aux autres usagers comme réaménager le local. Cela me donne le sentiment d’être utile. C’est important. »

Florent

 L'écriture, ma famille ...

crocusJean-Marc

Rencontrer des personnes qui ont la même maladie que moi ...

« Ce qui m’a le plus aidé pendant mon hospitalisation a été le fait de rencontrer des personnes qui ont la même maladie que moi, qui ont connu des situations assez dramatiques alors que je croyais être le seul au monde à être malheureux, triste et seul, d’avoir des boulets au pied et toute cette maladie qu’on traine comme un sac-à-dos de militaire. J’ai croisé des soignants qui étaient vraiment humains et d’autres un peu moins humains. »

roseLana

 Ma passion, les livres, qui me tenaient debout ...

« Mes études, mon travail étaient liés à ma passion, les livres. Les livres qui me tenaient debout, qui ne m’avaient jamais abandonnée, même dans les pires moments. Les mots, ceux que je lisais, ceux que j’écrivais, c’est ce qui m’a sauvée. Même quand il n’y avait personne, il y avait les mots. Alors, lâcher ça, ce n’était pas possible. Tout perdre, mes études, plus tard mon travail, c’était inconcevable. C’était tout ce qu’il me restait. C’était pour ça que je me battais tous les jours. Pour assurer mon présent et aussi mon avenir. Malgré la dépression qui ne me faisait songer qu’à la mort, malgré la psychose qui me faisait vivre dans l’autre monde, il y avait cette peur de perdre ce qui donnerait du sens à ma vie si un jour je guérissais.
Quand j’y repense, je ne sais pas comment j’ai fait. Mais je l’ai fait, et j’en suis heureuse.
Il y a eu aussi des gens qui m’ont aidée. Des amis qui sont venus avec moi chez la psychologue ou le psychiatre, à l’hôpital. Mais surtout, ma famille et mes amis m’ont fait du bien en étant ce qu’ils sont, des amis et de la famille, pas des soignants. En étant là, simplement. Bien sûr, j’aurais aimé plus de compréhension à certains moments, mais les gens ne savent pas ce qu’est la schizophrénie, et moi je ne pouvais pas en parler, la plupart du temps. Je ne savais pas ce qu’on pouvait faire pour moi, alors comment leur en vouloir de ne pas le savoir eux aussi ?
Ce sont les soignants, quand enfin on m’a bien soignée, qui m’ont le plus aidée à sortir de la maladie. Cette infirmière qui m’a pris la main. Ce n’est pas grand-chose, mais quand on est crise, c’est beaucoup. Ma psychiatre qui m’a dit « je suis fière de vous ». On ne me l’avait jamais dit. Mon médecin généraliste qui m’a forcée à prendre un congé maladie. Mon autre psychiatre, qui m’a si bien écoutée. »

trfleAlbert

Ma mère m'a beaucoup aidé ...

« Ma mère m’a beaucoup aidé dans le fait que je travaille à la Bibliothèque Nationale de France car elle avait été bibliothécaire à Nancy et dans différentes bibliothèques universitaires. dès que ma maladie s’est déclarée, elle a créé une association à Nancy, « Espoir 54 ». Elle a été présidente bénévole de cette association pendant plus de vingt ans, elle a fait cela pour m’aider ainsi que toutes les personnes qui ont des problèmes de cet ordre-là.
Pour me rétablir, ce qui m’a le plus aidé a été la psychologue de la BNF, que je vois chaque semaine et dans un second temps, ma psychiatre. C’est au sein de la BNF que cela s’est joué. Nous avons beaucoup de chance d’avoir à la BNF un soin particulier pour les personnes qui ont besoin d’une aide psychologique. C’est vraiment un très beau service que la BNF me rend.»

fleur blancheJacques

L'humour est une arme de défense efficace ...

« Je me suis rendu compte qu’en étant malade, on a ce sentiment de rouler avec une voiture avec le frein à main bloqué à fond et l’impression de ne pas avancer. C’est-à-dire que le moteur hurle, patine mais on n’avance pas. Tout demande un effort et le problème qui se pose est de trouver l’énergie pour essayer d’avancer. Je l’ai trouvée au GEM sous une forme un peu particulière parce que, quand on est soi-même pas capable de rire, on essaie de vivre par procuration. Le fait de faire rire les gens, que cela venait de moi, j’en ramassais quelques éclaboussures et j’avais l’impression, à ces moments-là, de gagner un peu de bonheur par effet miroir. L’humour est une arme de défense efficace, la politesse du désespoir ainsi qu'un très bon médicament. »

fleur roseCorinne

Les grands-parents de ma fille nous ont beaucoup aidées ...

« Les grands-parents de ma fille Sophie nous ont beaucoup aidés. Je ne sais pas si c’est moi qui ai parlé de schizophrénie ou eux qui ont cherché. Ils ont accueilli Sophie pour qu’elle puisse préparer son baccalauréat alors qu’elle était déscolarisée. Ils se sont rendus compte que ça n’allait pas, ils ont cherché des informations. Ils m’ont beaucoup aidée parce que cette recherche de l’information, je n’avais pas le temps de la faire, j’étais dans la gestion du quotidien. Et maintenant, ils essaient de trouver un moyen pour que Sophie puisse reprendre ses études. »

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